La charte des Scores :
Le fondement de la confiance et de la transparence
Chez InterScores, nous sommes convaincus que la crédibilité des scores repose sur des principes clairs et partagés. C'est pourquoi nous avons élaboré la Charte des Scores, un document essentiel qui définit les grands principes fondamentaux guidant leur élaboration.
Cette Charte simplifiée est le socle commun de notre réseau, une promesse d'intégrité et de fiabilité pour les consommateurs et les professionnels. Elle incarne notre engagement à promouvoir des scores loyaux, transparents et pertinents, indispensables pour une consommation plus éclairée et des démarches RSE produit concrètes.
Découvrez les valeurs d'InterScores, participant à bâtir la confiance dans l'information environnementale et sociale, à travers les systèmes de notation.
Cette charte des scores a été élaborée suivant les items de l’ISO 14024 propres au éco-label, en sélectionnant et regroupant les points fondamentaux.
0. Les objectifs d’un score
Informer le consommateur sur les niveaux d’éco-performance d’une offre
Permettre des choix éclairés lors de l’acte d’achat, en comparant rapidement les offres entre elles
Encourager une consommation plus responsable.
Sensibiliser aux enjeux environnementaux et / ou sociaux principaux des différentes catégories d’offres
Inciter les entreprises à l'éco-conception, voire à l’éco-socio-conception.
Valoriser les produits accélérant la transition écologique.
Améliorer la transparence des informations.
1. Un référentiel couvrant des enjeux pertinents (hotspots)
Le scoring considère l'ensemble des enjeux pertinents sur le cycle de vie des produits. (Environnementaux, sociaux, sociétaux, économiques, sur des sujets scientifiquement avérés, de manière quantitative et qualitative, donc pas uniquement mesurables par de l'ACV).
Un score RSE doit en tout cas matérialiser différents degrés de performance RSE des offres.
2. Un système transparent, accessible et compréhensible
Un scoring doit avoir un site internet intégrant les éléments suivants :
L’ensemble des critères pris en compte, leur origine scientifique, le champ d’application du référentiel, des explications de la méthode de notation en score, les conditions d'attribution d’un score, les parties prenantes impliquées et le catalogue des produits scorés.
3. Une approche basée sur le service rendu comparable
Pour un scoring pertinent, l'aptitude à l'emploi et les performances d'usage doivent être considérées au même titre que l'impact environnemental. Cela garantit que les produits favorisés par un bon score ne soient pas moins efficaces, moins fonctionnels, de qualité inférieure, de taille réduite, ou techniquement obsolètes.
4. Implication des parties prenantes
Le choix des parties prenantes impliquées dans la création d’un scoring doit être pertinent au regard de la famille de produits ou services concernée et des hotspots intégrés dans la méthode.
5. Une vérification par tierce partie
La méthode de scoring doit être vérifiée en anticipation de la future directive Green Claims.
Chaque nouveau score devra démontrer sa valeur ajoutée auprès des autorités compétentes.
Pourquoi une Charte des Scores est essentielle : Nos constats
La création d'une Charte des Scores n'est pas un hasard, elle répond à des besoins précis et à plusieurs observations fondamentales dans le paysage actuel de la communication environnementale et sociale.
Une appétence croissante pour les scores
Les systèmes de notation connaissent un engouement grandissant. Les industriels les plébiscitent, et même l'État propose ses propres scores (voir notre étude des 100 scores). Leur capacité à simplifier la prise de décision est un atout majeur pour les consommateurs, qui les retrouvent régulièrement dans leur quotidien : de l'étiquette énergie de leurs appareils aux diagnostics DPE des maisons, sur leurs voitures, en passant par le Nutri-Score. Ils offrent une identification rapide et facilitent un choix éclairé.
Le contexte actuel : des attentes et des lacunes
Le déploiement d’un affichage environnemental universel, multi-sectoriel et obligatoire, sur la base de résultats d'ACV, promis depuis le Grenelle de l'environnement en 2008 se fait toujours attendre. Cela souligne un besoin d'élargir les revendications au-delà des mesures purement issues d’ACV, en intégrant des enjeux sociaux ou d'autres aspects pertinents.
Par ailleurs, nous constatons la nécessité de nuancer la vision binaire ("bon / pas bon") souvent proposée par les écolabels. Les scores, eux, permettent une approche méliorative et progressive : ils synthétisent les démarches de progrès sur une échelle de performance. Cette graduation encourage les consommateurs à choisir des produits plus responsables et incite les industriels à s'engager dans une amélioration continue, rendant chaque étape atteignable face à l'ampleur de la tâche.
Les défis de transparence et de cadrage
Actuellement, les méthodes de création et de notation des scores restent globalement opaques. Ce manque de transparence et de cadrage rend les instances publiques et les ONG sceptiques face aux scores. Il n'existe pas de norme ISO ou de référentiel reconnu pour bien construire un score, ce qui nuit à leur crédibilité.
Face aux contraintes à venir, notamment la directive "Green Claims" et la refonte des normes ISO 14020 et ISO 14021 (auto-déclaration), il est crucial d'anticiper. Ces nouvelles exigences pourraient menacer l'existence même de certains scores si un cadre clair n'est pas établi. Il est donc important de proposer un référentiel conforme aux attentes générales d'une communication environnementale produit, en accord avec la norme ISO 14020.
Des perspectives prometteuses
Malgré ces défis, des rapports d'institutions reconnues continuent de présenter la pratique des scores comme une solution d'affichage prometteuse. C'est dans ce contexte que la Charte des Scores prend tout son sens : elle offre une réponse à ces constats, en proposant une feuille de route pour bâtir des scores robustes, crédibles et reconnus.